Soyez le leader de la transformation digitale de votre of

Lors de cette journée de lancement du programme qui aura lieu à Rennes, l’objectif est clair: rencontrer les participants du groupe d’organismes de formation réunis, échanger sur leurs réalités, problématiques et éclaircir les objectifs de chacun.

Ce temps convivial en présentiel aura pour ambition de créer des liens qui permettront aux participants, tout au long du programme, d’échanger entre eux, pendant chaque session mais aussi entre elles. L’apprentissage entre pairs est au coeur de ce programme et cette journée ensemble est le meilleur moyen d’en forunir les bases.

Lors de cette première journée, nous déploierons la première session sur l’hybridation des parcours, détaillée ci-dessous.

L’hybridation des parcours de formation s’impose aujourd’hui comme une nécessité incontournable pour les organismes de formation. Ce modèle, combinant des modalités distancielles et présentielles ainsi que des temps synchrones et asynchrones, offre une flexibilité pédagogique qui répond à la diversité croissante des apprenants, tout en facilitant leur accessibilité géographique. Ainsi, il permet de toucher et de former des publics variés et parfois éloignés géographiquement.

Flexibilité et adaptation pédagogique

L’hybridation assure une pédagogie différenciée capable de s’adapter aux rythmes et besoins individuels des apprenants. Elle combine l’interaction humaine du présentiel, propice aux échanges et mises en pratique, avec l’autonomie offerte par les modules en ligne accessibles à tout moment. Cette complémentarité renforce l’engagement, la personnalisation des parcours et la montée en compétences.

Renouvellement de l’offre et compétitivité

Au-delà des bénéfices pédagogiques, l’hybridation est un levier stratégique pour les organismes de formation. Elle permet de renouveler l’offre de services, d’optimiser les ressources en réduisant les coûts logistiques liés au présentiel, et d’accroître l’attractivité et la compétitivité sur un marché de plus en plus digitalisé.

Compétences et mise en œuvre

La mise en place de parcours hybrides exige des compétences spécifiques en ingénierie pédagogique, en maîtrise des outils numériques et en animation multimodale. La réussite dépend aussi d’une bonne organisation pour orchestrer les différentes modalités et garantir une cohérence pédagogique. Une démarche progressive et réfléchie facilite l’appropriation par les formateurs et les apprenants, tout en maximisant l’impact de la formation.

Le digital learning a donné naissance à de nouveaux métiers souvent difficiles à distinguer tant par leurs spécificités que par les compétences qu’ils requièrent. Cette diversité soulève également la question stratégique des besoins en recrutement pour accompagner une transformation digitale réussie au sein d’un organisme de formation.

Panorama des métiers du digital learning

Parmi les profils les plus recherchés en 2025 figurent les concepteurs de ressources digitales, chefs de projet digital learning, learning success managers, et les spécialistes émergents comme les « IA Learning Specialists ». Ces métiers nécessitent des compétences hybrides, mêlant technique, pédagogie, gestion de projet et innovation numérique. Les compétences les plus demandées incluent la conception de contenus engageants, la scénarisation multimodale, l’animation en classe virtuelle, ainsi qu’une maîtrise croissante de l’intelligence artificielle dans les pratiques pédagogiques.

Dans une petite équipe, les rôles tendent à se cumuler : la gestion de projet digital learning, la création de contenus, l’animation et le suivi des apprenants sont souvent assurés par peu de personnes polyvalentes. Les compétences clés incluent la maîtrise des outils LMS, la scénarisation pédagogique, et une bonne capacité à gérer plusieurs casquettes, comme Digital Learning Manager mais aussi concepteur pédagogique.

Recrutement vs montée en compétences

Face à ces besoins, une question clé se pose : faut-il recruter en externe ou développer les compétences internes ? La réponse dépend de chaque contexte organisationnel et stratégique. L’internalisation permet de valoriser les talents existants et de consolider la culture numérique, tandis que l’externalisation peut apporter de la flexibilité et des expertises pointues plus rapidement. Il n’existe pas de solution universelle, l’essentiel étant de définir une stratégie alignée avec les objectifs de transformation digitale et la structuration interne de l’organisme.

Pour un organisme plus restreint, il est généralement plus efficace de prioriser la montée en compétences des collaborateurs existants plutôt que de recruter de nouveaux profils. Cela permet de capitaliser sur la connaissance de l’environnement interne et de limiter les coûts. Toutefois, il peut parfois être pertinent d’externaliser certaines missions pointues (ex. développement technique ou création multimédia complexe) le temps de développer les compétences internes.

Adapter le recrutement aux objectifs stratégiques

Il est important d’identifier les bénéfices spécifiques de chaque recrutement selon les missions visées : pilotage de projets, création de contenus, gestion de plateformes, accompagnement des apprenants, etc. Chaque organisme doit adapter sa stratégie de ressources humaines à ses ambitions, ses moyens et ses contraintes. L’essentiel est de bien identifier les missions prioritaires, d’évaluer les compétences disponibles et d’anticiper les besoins à court et moyen terme.

Une digitalisation progressive et adaptée à chaque organisme

La digitalisation de l’administration de la formation n’est pas réservée aux grandes structures ni inaccessible aux plus petits organismes. Chaque OF, quels que soient sa taille et ses moyens, peut trouver une approche adaptée qui lui simplifie la gestion au quotidien.

Des solutions pour chaque profil

• Pour les structures de petite taille : Commencez par cibler les points de blocage dans l’organisation (gestion des inscriptions, partage de documents, suivi des apprenants). De nombreux outils gratuits ou abordables existent (Google Workspace, Zoom, Moodle Cloud, etc.), permettant d’automatiser les tâches les plus répétitives sans investissement lourd ni projet technique complexe.

• Pour les structures plus développées : La digitalisation passe souvent par l’intégration de plusieurs solutions (ERP, LMS, autres briques spécialisées connectées par API). Cette organisation modulaire offre une personnalisation avancée et des gains d’efficacité à grande échelle, tout en permettant une adaptation continue aux nouveaux besoins.

Une démarche évolutive et flexible

• Rien n’impose de tout changer d’un coup : chaque organisme peut avancer à son rythme, en intégrant progressivement de nouveaux outils selon ses priorités, ses pratiques et son budget.

• L’essentiel est de s’appuyer sur des solutions qui facilitent la gestion, améliorent le suivi et la qualité des formations, et qui peuvent évoluer en fonction de la croissance ou de la diversification de l’activité.

• De la simple utilisation d’outils bureautiques au déploiement d’écosystèmes interconnectés, la digitalisation reste accessible à chaque étape du développement de votre organisme.

Mutualisation, retours d’expérience et accompagnement

• Échanger entre pairs, mutualiser les expériences et bénéficier d’un accompagnement spécifique selon sa taille et ses enjeux, sont autant de leviers pour sécuriser et réussir sa transformation digitale.

L’intelligence artificielle facilite grandement l’administration de la formation, permettant aux organismes d’optimiser leurs processus, réduire les coûts et améliorer leur efficacité organisationnelle.

Automatisation et gestion administrative

L’IA automatise de nombreuses tâches administratives telles que l’inscription des apprenants, la planification des sessions, le suivi des présences et la génération de rapports de progression. Elle permet aussi de centraliser et d’organiser les ressources pédagogiques, tout en assurant la mise à jour rapide des contenus grâce à une gestion facilitée des bases de données de formation.

Optimisation des ressources et réduction des coûts

Avec l’IA, les organismes de formation optimisent leurs ressources humaines et financières en divisant le temps de gestion et le coût opérationnel associé à l’organisation des parcours. L’automatisation des tâches répétitives libère les équipes pour des missions à plus forte valeur ajoutée, comme l’accompagnement des apprenants ou le développement de nouvelles offres.

Analyse des données et pilotage stratégique

Grâce à ses capacités de traitement et d’analyse de données massives, l’IA permet de piloter la formation en temps réel, d’identifier les lacunes de compétences dans l’organisation et d’ajuster les programmes en fonction des besoins détectés. Les responsables peuvent ainsi prendre des décisions plus éclairées, mesurer finement le retour sur investissement des dispositifs et détecter plus facilement les axes d’amélioration.

Le digital influence profondément la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) des organismes de formation. Il favorise notamment l’accessibilité des formations aux stagiaires en situation de handicap ou neuroatypiques, garantissant ainsi un accompagnement équitable pour tous. Par ailleurs, les enjeux de sobriété numérique doivent jouer un rôle dans le choix et l’utilisation des outils digitaux. L’intelligence artificielle générative, par exemple, est particulièrement gourmande en énergie, ce qui soulève des questions d’impact environnemental et économique à ne pas négliger.

Enjeux éthiques et technologiques

L’emploi d’outils comme l’IA pose également des défis éthiques majeurs portant sur la vérifiabilité des contenus, les biais algorithmiques, la dépendance intellectuelle, et le respect des droits d’auteur. En tant que professionnels de la formation, il est impératif de réfléchir continuellement à une utilisation responsable de ces technologies et d’accompagner les stagiaires dans l’adoption de pratiques éthiques et conscientes.

Mesurer et maîtriser l’impact

Appréhender ces questionnements multiples nécessite de mettre en place une démarche de numérique responsable, comprenant l’évaluation régulière de l’impact environnemental et social des outils numériques utilisés. Cela passe par l’adoption de bonnes pratiques comme la réduction de la consommation énergétique, la gestion responsable du cycle de vie des équipements, et le choix d’outils sobres et accessibles.

Nous aborderons ici l’enjeu crucial de la viabilité économique des organismes de formation engagés dans une transformation digitale. Ce défi peut en réalité constituer une opportunité de croissance à condition d’adopter la bonne stratégie. Dans ce cadre, nous présenterons les cinq modèles économiques principaux des organismes de formation, tout en mettant l’accent sur l’importance de définir un modèle économique adapté à chaque structure.

Pour illustrer ce propos, nous partagerons le retour d’expérience de l’organisme Icedap, qui a réussi à opérer une transition complète, passant d’un modèle 100% papier à un modèle 100% digital en deux ans. Ce témoignage permettra d’analyser les questions clés qu’il s’est posées avant d’engager cette transformation, ainsi que les facteurs ayant contribué à son succès économique.

L’objectif est de fournir des clés de compréhension et des pistes pour aider chaque organisme à se positionner de manière pertinente dans un contexte économique en mutation, marqué notamment par des évolutions relatives à la rémunération des droits d’auteur et au coût de la production digitale.

La session de clôture du programme est une belle opportunité pour se retrouver à nouveau tous ensemble en présentiel et faire le bilan des apprentissages.

L’objectif de cette journée est également de vous faire rédiger une feuille de route (ou fiche actions) qui, à l’aune de vos objectifs de départs exprimés lors de la journée de lancement, vous permettra de poser les jalons de votre projet de digitalisation, de le poursuivre, ou de l’enrichir. L’idée étant de capitaliser sur les connaissances acquises lors de ce programme afin de « partir » avec des idées concrètes et de disposer d’un outil de référence.

L’objectif est également de passer un dernier moment convivial d’échanges et de partage entre pairs.